Au début, il y eut les Nonnes Troppo puis les V.R.P. : le temps de la dérision loufoque, de la caricature libératrice, de l'éclat de rire iconoclaste. Néry était contrebassiste et chanteur de ces deux groupes cultes.
Puis chacun partit vers d'autres aventures et Néry enleva ses déguisement et maquillages successives. Il aborde maintenant exclusivement les sujets qui le touchent personnellement (l'amour, la tendresse, les joies spontanées et durables, la solitude et les vies déchirées ici ou là...) avec une franchise qui fait mouche et une sensibilité qui émeut.
Accompagné de nouveaux musiciens, il nous offre une plongée dans son univers et ses chansons, avec pour fil conducteur sa gouaille et étonnante maîtrise de la scène : il est depuis longtemps passé maître dans le délire verbal, et ses enchaînements viennent tempérer et relativiser la gravité de ses propos. CD : en bref...